Bassevelle, dont l'orgue a été restauré, avait  souhaité participer à la manifestation nationale : " Le jour de l’Orgue ", comme partout en France où se trouve un orgue , initié, comme chaque année par Orgue en France le deuxième dimanche de mai,  afin de valoriser le patrimoine organistique français et y amener de nouveaux publics.

 

Dans l’église, une exposition montrait  l’histoire et la restauration de l’orgue de Bassevelle (réalisation : Bernard et Anne-Marie Langou), ainsi que de nombreux documents sur les orgues de Chézy-sur-Marne et Nogent-l’Artaud.  « Les amis de l’orgue du Pays de Charly-sur-Marne », association présidée par André Hoinant qui la présenta au public l’orgue de Charly-sur-Marne signé des célèbres ateliers de facteurs d’orgues Cavaillé-Coll d’où il est sorti.

Une centaine de visiteurs venus de la Seine-et-Marne et de l’Aisne furent reçus au cours de cette journée. L’après-midi se concentra autour de deux points forts : le moment musical offert par Jean-Philippe Amar, organiste et l’accueil sur la tribune par Jean-François Muno venu spécialement de Franche-Comté pour répondre aux questions concernant son métier et son travail de restauration sur l’orgue de Bassevelle de 2003 à 2006.

Lors de sa prise de parole, Bernard Richard, maire de Bassevelle, remercia tous ces intervenants. Il rappela qu’outre une bonne entente avec le sud de l’Aisne pour l’organisation de manifestations culturelles et patrimoniales communes depuis de nombreuses années, la paroisse Sainte-Croix de Bassevelle dépendait sous l’Ancien Régime du doyenné de Chézy-sur-Marne et du diocèse de Soissons, l’abbesse de Notre-Dame de Soissons était seigneur de la terre de Bassevelle. Il salua aussi les présences de Jean-Claude Béreaux, maire de Chézy-sur-Marne, Viviane Rebmann présidente de l’association « Si Chézy m’était conté », Jean-Pierre Champenois, président de la Société historique et archéologique de Château-Thierry et Nathalie Gillès de Pélichy, de la DRAC d’Île-de-France.

Une journée entièrement consacrée à l'orgue, que le public put apprécier, grâce à une organisation sans failles et des intervenants sachant partager leur passion pour un instrument qui, heureusement n'est pas rare dans notre contrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Texte et photos : famille LANGOU