Comme toujours, en début d'année, toute l'équipe du Théâtr'O ouvre les portes de l'Espace Claude Jarry, pour une présentation, représentation du programme de l'année en cours.

 

Comme toujours, il y avait beaucoup de monde dans l'antichambre du théâtre. Les élèves du deuxième atelier jeune, animé par Catherine PINET, étaient parmi les invités, annonçant des messages codés dans une ambiance occupation, qui, comme voulu, ne pouvait que susciter l'étonnement. Promesse de beaucoup de surprises pour le prochain spectacle jeune numéro 2. Les jeunes des ateliers un et trois, se sont attelés à la lourde tache de partir de zéro pour leurs prochains spectacles; écriture, mise en scène, décors, tout est fait main. L'imagination des jeunes qui est sans limites, nous promet de bons moments de rêverie.

 

Autour de la maquette de" Adèle?" Jean-Marc QUINTIN, en meneur de jeu, fait entrer les personnages de la nouvelle pièce de Rémi De Vos: fresque villageoise jubilatoire et truculente. Dans un petit village, Adèle a disparu. Fugue ou rapt… ça s’envenime dans le bled. Chacun y va de son soupçon, de son cancan. Tandis que l’enquête piétine, la comédie villageoise vire à l’aigre.
Vingt deux acteurs de tous les ateliers, vont vous transporter dans ce petit village du 27 mars au 11 avril.

 

Catherine QUINTIN, Présidente de l'association, non sans faire allusion aux récents évènements que vient de subir la France, rappelle dans son compte-rendu, que le Théâtr'O, anciennement MJC, n'a jamais perdu sa vocation d'éducation populaire depuis cinquante ans, avec ses ateliers jeunes et adultes. Si aujourd'hui, on a l'air de vouloir restaurer les bienfaits du "Vivre ensemble", au Théâtr'O, les générations se côtoient, travaillent, s'épanouissent, divertissent ensemble depuis le début. Quel bel exemple de société, où l'on apprend ce que veut dire esprit critique et réflexion dans le plus grand respect de la liberté artistique.

(Comme toujours, lorsqu'il y a des problèmes, on demande aux artistes d'intervenir, comme si il fallait attendre les crises pour se soucier de l'ART et de tous ceux qui sans peur et sans relâche, donnent les voies vers la liberté).

 

Ne négligeons pas les artistes, notre monde en a plus que besoin.

 

​