Dans la fusillade des locaux de la rédaction de CHARLIE HEBDO, douze personnes dont huit journalistes sont décédés sur le coup. Les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski, les chroniqueurs Bernard Maris et Elsa Cayat, le correcteur Mustapha Ourrad, le globe-trotteur Michel Renaud, l'agent d'entretien Frédéric Boisseau, le brigadier Franck Brinsolaro, le policier Ahmed Merabet.

 

 

 

Après l'horrible crime de ce mercredi 7 janvier au  journal Charlie Hebdo, la France est en deuil.

 

Comme dans toutes les communes de France, les drapeaux sont en berne. Les citoyens que nous sommes, ne peuvent que condamner de tels actes.

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Les élans de soutien spontanés ne manquent pas dans notre pays, comme à l'étranger. Personne ne peut rester insensible à de tels actes imprévisibles.

Dans ces grandes épreuves, c'est un élan tout naturel qui nous fait sortir de chez nous et nous regrouper sur les places publiques. Si certains démontrent leur détermination en commettant des actes odieux, le peuple montre son unité et son soutien aux valeurs qui nous sont chères.

Tous ces rassemblements sont des démonstration de force, la force du peuple uni pacifiquement devant l'adversité. Ce matin, à Montmirail, c'est cette unité qui était palpable. Les quelques commentaires sont emplis de douleur et d'incompréhension.

Au nom de quelle croyance, peut on s'en prendre à des innocents qui n'ont fait que donner de la conscience à leurs lecteurs.

Aucune raison valable ne peut justifier la mort gratuite pour des idées. Quel dieu peut il inciter à de tels actes de barbarie?

 

LIBERTÉ, liberté de penser, d'écrire, de créer, tout cela jusqu'à hier semblait normal, faire parti de notre quotidien, puisque nous étions au vingt et unième siècle. Tout ce temps pour que nos certitudes soient ébranlées. Cette liberté, certains veulent nous l'enlever, comme si nous ne la méritions plus. Heureusement, la raison ne se laisse pas impressionner. Ces manifestations sont là pour le démontrer. Cette force se montre, sans arrières pensées. C'est le refus d'une régression qui est démontré là.

 

Si parfois il y a des moments de doute, aujourd'hui, la confiance en l'humain est renforcée.